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1-04-11
Lionel Rivière, une vie de défis
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L'aventure Sup de Co Montpellier débute en 2002 par un poste d'enseignant en histoire des religions. « C'était un challenge que m'a confié Didier Jourdan, se remémore Lionel Rivière. À l'époque, et même encore aujourd'hui, enseigner l'histoire des religions à des étudiants en management n'est pas toujours bien compris. » Même si les parents d'élèves continuent à s'interroger sur sa raison d'être dans une école de management, l'histoire des religions se justifie notamment par ses conséquences en géopolitique actuelle : « une vraie mise en perspective de l'actualité », décrit le Directeur.
Un challenge largement remporté, puisque six ans plus tard Didier Jourdan lui propose le poste de Directeur du programme Bachelor - École internationale de Montpellier qu'il accepte : « pour l'équipe, principalement, ce sont des gens extraordinaires, exemplaires en tout » À la condition de pouvoir continuer à enseigner. Il avoue que s'il devait renoncer à ses heures d'enseignement pour son poste de Directeur, il refuserait. « Enseigner tout en ayant un poste de direction me permet de rester en phase avec la réalité, avec le comportement des étudiants, avec l'évolution pédagogique », explique Lionel Rivière.
Un homme engagé
Biterrois d'origine, il mène de front son poste de direction, celui d'enseignant, mais également celui de réserviste de la Légion étrangère. Car lorsqu'il n'est pas au Groupe Sup de Co Montpellier, Lionel Rivière prend son poste de commandement au Musée de la Légion étrangère d'Aubagne : « j'y consacre mes journées de récupération et mes vacances », raconte-t-il très simplement, avant de préciser : « J'aime les valeurs de l'armée : l'honneur et la fidélité, le sens du service et du sacrifice ».
D'où le choix d'une carrière d'officier, suite à des études d'histoire militaire. Il quittera le service actif en 2002 pour raisons familiales. « Je reste très attaché à l'institution militaire », affirme le Directeur dont l'inspirateur n'est autre qu'Hélie de Saint Marc*. Un simple passage dans son bureau vous confirmera ses propos. Photographies d'écoles militaires et prospectus de l'armée de terre trônent sur les murs.
La valeur du service n'est pas vaine pour le Directeur du programme Bachelor : « La devise de l'Ecole supérieure des officiers de réserve spécialistes d'état-major est Ils s'instruisent pour mieux servir, j'essaye chaque jour de l'appliquer à mes étudiants ». Et rien n'altère sa disponibilité. Si vous le croisez dans les couloirs de l'école, en polo de rugby ou en costume, n'hésitez pas à l'aborder « Ma porte est toujours ouverte aux étudiants avec ou sans rendez-vous », ponctue-t-il.
Une gageure
En 1998, il débute l'enseignement à l'Université Montpellier I par quelques heures de communication : « C'était une bravade. Je ne connaissais rien à ce sujet, mais j'avais un grand intérêt pour l'enseignement, se rappelle-t-il. Yves Chirouze, professeur de marketing et doyen du l'UFR d'Administration Economique et Sociale Montpellier I m'a mis le pied à l'étrier. » Même durant sa carrière d'officier, il continuera à assurer ses heures d'enseignement grâce à l'obtention d'une dispense.
Aujourd'hui, malgré un parcours atypique, l'obtention du grade de Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques récompense la forte implication de Lionel Rivière à son poste : « Ça fait plaisir, c'est une reconnaissance du travail accompli. D'autant plus difficile à obtenir lorsqu'on est hors du sérail de l'Éducation nationale. » Un bel exemple de diversité réussie, si chère au Groupe Sup de Co Montpellier.
Que peut-on lui souhaiter pour la suite ? « Notre prochaine échéance est le visa de l'Éducation nationale », ambitionne Lionel Rivière. Il permettra de distinguer la formation du Groupe Sup de Co des autres écoles proposant un Bachelor.
*Officier parachutiste de la Légion étrangère et ancien résistant français et déporté à Buchenwald.
Une récompense napoléonienne
Créée en 1808 par Napoléon Ier pour les membres universitaires, la Palme académique est élargie aux personnes non-enseignantes mais ayant rendu des services éminents à l'éducation en 1866.
Aujourd'hui, la session du 14 juillet récompense les membres de l'Education nationale et celle du mois de janvier, les personnalités des établissements de formation, des services à la jeunesse, de la francophonie