Diplômé du Programme Bachelor en 2009, Mickaël Artaut a fondé son entreprise, Rock & Social, en 2010. Spécialisée en stratégie de marque sur les médias sociaux, Rock & Social se distingue par son concept innovant : les clients payent en fonction des résultats !

Ouverture d'un bureau à New York, après celui de Montréal, bientôt un au Mexique et peut-être le prochain en France… Rock & Social rocks* !

Oui, nous avons doublé notre équipe en deux mois. Nous sommes maintenant dix personnes afin de répondre aux demandes des clients et de pouvoir être présents aux Etats-Unis, au Mexique… En juin dernier nous avons été sélectionnés parmi plus de 200 candidats pour présenter notre modèle d'agence lors d'une conférence de l'Internet Week. Nous sommes aussi responsables de la stratégie médias sociaux des XVI^e Jeux panaméricains de Guadalajara 2011 au Mexique. Nous avons maintenant l'occasion de parler avec le comité organisateur des Jeux de Londres 2012.

Comment en êtes-vous arrivé là ?

J'ai pris l'avion fin 2008 en direction du Canada. Malheureusement, c'était en pleine crise financière et les agences étaient les premières à en pâtir. Six mois plus tard, j'ai fini par trouver un stage dans la plus importante agence de communication du Canada. J'ai beaucoup appris sur la gestion de projets interactifs. Par la suite je me suis tourné vers une autre agence, Bluesponge, je me suis spécialisé en community management. C'était les débuts des gestionnaires de communauté et j'ai eu la chance de pouvoir me former à ce métier à ce moment-là. Après deux ans à Montréal, j'ai décidé de partir pour New York durant six mois. Beaucoup de choses se passaient à New York, en termes de réseau, notamment les « Social Media Workshop» Il y avait beaucoup d'opportunités d'entrepreneuriat et j'avais envie de créer ma propre entreprise. Finalement, j'ai contacté mon ancien directeur de chez Bluesponge, Octavian Mihai, pour créer ensemble : Rock &Social.

Que propose Rock & Social ?

Nous sommes une agence de création de communauté de marque. Nous offrons des services en stratégie, créativité, gestion, veille, etc. sur les médias sociaux. Nous fonctionnons comme les agences de publicité classiques. Nous signons des mandats à long terme avec nos clients. Notre originalité se situe au niveau de la rémunération. C'est un concept novateur qui sort de logique traditionnelle du business ou du marketing. Ce qui a été un peu difficile au début à implémenter. Les clients n'avaient pas l'habitude de parler de succès avec leur agence. Aujourd'hui, le concept a pris : en un an et demi nous avons réalisé une centaine de campagnes.

Expliquez-nous le concept de « Pay-Per-Success » ?

Contrairement à la publicité « classique » nous pouvons mesurer de manière très précise l'impact d'une stratégie de marque sur les réseaux sociaux, qui elle a touché. Cela nous permet de nous rémunérer en fonction. Nous nous engageons sur le succès, c'est un modèle agressif ! Notre client peut avoir comme métrique de succès : le nombre de mention de sa marque sur Twitter, le nombre de like sur sa page Facebook, ou encore la vente sur le site e-commerce…Mais la créativité est le seul moyen de se distinguer, c'est l'arme absolue !
Bien sûr, le « Pay-Per-Success » implique qu'il faut se surpasser constamment. Nous cherchons toujours à dépasser nos objectifs puisque notre rémunération est basée sur nos résultats.
Aussi, nous avons très vite compris que notre meilleur client c'est nous-même. Nous faisons beaucoup d'efforts pour propager la marque Rock & Social à l'international à travers des conférences, workshop, party… C'est notre slogan : Be smarter, party harder.

Que vous a apporté le Programme Bachelor ?

C'est grâce au stage que j'ai effectué au Mexique lors de mon cursus que Rock & Social s'occupe aujourd'hui des médias sociaux des Jeux panaméricains… Le Bachelor m'a permis d'apprendre à me débrouiller par moi-même, à développer mes capacités, à aller de l'avant, à suivre mes envies. Il m'a permis également de construire un réseau de contacts que j'ai beaucoup exploité. Lorsque je suis rentré du Mexique, j'ai terminé mon cursus en passant le diplôme de La Trobe, la transition a été difficile, le niveau d'anglais demandé est très élevé mais j'en ai retiré de très bonnes méthodes de travail et l'apprentissage de l'assiduité dans mon travail. Le Bachelor m'a permis d'être performant !

* En anglais argotique : assure, être génial.

R&S on the Web
https://rockandsocial.com/
https://www2.infopresse.com/blogs/actualites/archive/2011/10/14/article-38398.aspx

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