Qu’est-ce qui a guidé votre choix en faveur du Groupe Sup de Co Montpellier Business School ?
Après un Baccalauréat Sciences et Technologies de la Gestion, j’ai suivi une classe préparatoire aux grandes écoles option technologique à Marseille avant d’intégrer le Groupe Sup de Co Montpellier Business School. J’ai choisi cette Grande Ecole de Management, notamment, pour les valeurs qu’elle défend et surtout qu’elle applique. J’en suis la parfaite expression, puisque je bénéficie d’une bourse d’excellence qui me permet de financer entièrement ma scolarité. Cette bourse m’a été accordée au titre de mon parcours académique et de ma situation sociale.
Quels enseignements tirez-vous de votre année à l’étranger ?
J’attendais beaucoup de l’année en échange académique à l’étranger qui est obligatoire dans le Programme Master Grande Ecole - ESC Montpellier, que ce soit pour l’ouverture qu’elle procure ou tout simplement pour me perfectionner dans les langues. Quand je suis arrivée dans la salle pour choisir ma destination, qui à la base était l’Angleterre, un seul mot est sorti de ma bouche : Equateur.
Depuis 7 mois, je vis une expérience extraordinaire dans ce petit pays dont j’ignorais tout et dont je ne pratiquais pas véritablement la langue : l’espagnol. J’ai été très bien accueillie au sein de l’université de Guayaquil qui compte tout de même 13000 étudiants. A mon arrivée, tout le monde connaissait mon nom, car les étrangers au sein de l’université sont très rares et l’accueil très chaleureux. Sur le plan académique, nous sommes très loin de l’enseignement tel qu’il est fait en France (méthode, théorie, pratique etc…). J’ai notamment découvert une toute autre approche de la comptabilité.
D’un point de vue personnel, je ne vous cache pas que je me réjouis des splendeurs de l’océan Pacifique, l’Amazonie, la Cordillère des Andes, les nombreux Volcans… et je découvre la véritable culture de l’Equateur. C’est une expérience enrichissante et épanouissante dont je sais que je ne reviendrai pas indemne. Je suis certes Française par le sang, mais je suis devenue Equatorienne dans mon cœur et il fallait bien cette durée d’une année pour en apprécier tous les trésors.
Comment envisagez-vous le déroulement de votre dernière année ?
Même si ma scolarité est entièrement financée, sous réserve de mes résultats académiques bien entendu, j’ai décidé de réaliser ma dernière année par apprentissage avec, en préalable une année en entreprise de 9 à 12 mois. Après la découverte de l’Equateur, j’ai envie de m’investir dans une fonction utile. Travailler dans le domaine de l’humanitaire a toujours fait partie de mes objectifs professionnels. C’est donc naturellement que je devrais me diriger vers cette voie. Qui sait, peut-être que je reviendrai vivre en Equateur un jour, dans le cadre de l’exercice d’une activité professionnelle dans ce domaine. Aider les autres, est une valeur que je porte en moi depuis toujours au-delà du fait que je suis bénéficiaire d’une bourse d’excellence.
Si vous aviez un conseil à donner à un candidat aux concours qui s’intéresse à Montpellier ?
Je lui recommande de choisir une école dans laquelle il se sent bien, d’exploiter à fond ses envies, de ne pas se laisser influencer. A Montpellier, tout le monde part… et ce n’est pas tant la destination qui compte mais ce qu’on en fait, car l’expérience internationale se vit personnellement. L’aide de l’école m’a été précieuse, mais j’ai également travaillé à côté pour pouvoir réaliser des économies en vue de ce voyage. J’ai appris durant mon séjour en Equateur une phrase à méditer : "Ne deviens pas ce que les autres veulent que tu sois, mais sois ce que tu as envie de devenir."
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