Dans la droite lignée de la conduite de sa politique d’égalité des chances et de promotion de la Diversité, le Groupe Sup de Co Montpellier Business School  a organisé, le 18 janvier, la journée des Cordées de la Réussite. L’objectif visé est l’instauration d’un partenariat entre des établissements de l’enseignement supérieur et des collèges et lycées situés dans des quartiers prioritaires pour promouvoir l'égalité des chances et la réussite des jeunes face à l'entrée dans l'enseignement supérieur. Ce dispositif concerne 2 000 établissements en France et près de 50 000 collégiens et lycéens.

Quelques spécialistes des questions de diversité se sont relayés sur la scène pour présenter le dispositif et la mise en relief avec les cordées existantes. Pour Nourredine Boubaker, délégué régional adjoint de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé) il est nécessaire « d’alerter les pouvoirs publics pour qu’ils soient plus attentifs à la cohésion sociale  ».

Les projets conduits par les étudiants des programmes Bachelor et Master

Devant un public composé des tuteurés des collèges partenaires, des parents des collégiens, des lycéens, des étudiants du Groupe, des enseignants des collèges et du Groupe, les étudiants tuteurs du programme Master et Bachelor investis sur cette Cordée de la Réussite ont présenté les projets réalisés : les étudiants du programme Bachelor en charge du collège Arthur Rimbaud dans le cadre du projet alpha 2 et les étudiants du programme Master en charge du collège des Escholiers de la Mosson dans le cadre du projet Prométhée. Tous les aspects de leur investissement dans ces projets ont été énumérés : leur rôle dans la promotion des études supérieures auprès des élèves de 3e, l’expérience acquise dans le cadre de cette confrontation avec des jeunes issus de milieux différents les uns des autres notamment. Nawel, l’une des élèves tuteurés, a mis en avant la désacralisation du monde de l’enseignement supérieur : « L’expérience nous a permis de découvrir toutes les portes qui pouvaient s’ouvrir à nous après le Bac ». 38 % des élèves tuteurés poursuivent des études longues.