La journée du 7 février était consacrée à l'entraide internationale et notamment à la question de l'équilibre nécessaire à trouver et préserver dans le cadre du développement économique international d'une entreprise dans les pays en voie de développement.

Professeur émérite à Montpellier SupAgro, directeur de la Chaire Unesco et du réseau Unitwin en Alimentations du monde, Jean-Louis Rastoin a animé le débat suivant la projection du film « Guarani : main basse sur l’eau ». L'aquifère Guarani, une gigantesque réserve souterraine d'eau douce formée il y a 65 millions d’années et qui s'étend sous quatre pays d'Amérique du Sud (le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay) suscite aujourd'hui des convoitises. Aussi, d'un bout à l'autre du continent sud-américain, Indiens, exploitants, ONG et mouvements écologistes assurent-ils la protection des eaux de ce gigantesque réservoir, dont le niveau aurait pourtant déjà baissé de plusieurs dizaines de mètres. Une situation qui provoque la mise en garde de celui qui est également ingénieur agronome. « Les réserves d’eau sont stables, mais elles risquent de diminuer sous l’effet du changement climatique… Il faut plus de responsabilité globale, des entreprises, de la transparence, de l’innovation et de l’éducation ».

La mise en situation comme moyen de sensibilisation

Délocalisations pour ou contre ? Microfinance gadget ou solution ? Innovateurs fous, commerce équitable, adaptations culturelles, management responsable, sont les ateliers qui ont permis aux étudiants de première année du programme Master de se mobiliser autour d'échanges liés aux problèmes du développement international mais également et surtout aux bonnes pratiques qu'ils devront mettre en œuvre quand ils seront en poste dans les entreprises.

Ces ateliers ludiques animés par Lafi bala,  l'association Gaïa, et 4 doctorants en sciences de gestion ont pris la forme de mises en situation. À travers ces jeux de rôle, les questions de commerce équitable, micro crédit, adaptation culturelle aux populations locales, enjeux économiques actuels, relations sociales dans les organisations ont été abordées.

« Tous responsables, tous capables ! » La réflexion de Guenola Nonet, doctorante en science de gestion résume cette journée riche d’enseignements. Tous à notre échelle, nous pouvons permettre le changement de paradigme sur toutes ces questions.

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